Peu d’albums d’humour à base de gags en une page
sont présent dans ma bibliothèque. Non que je
n’aime pas ce type d’album, mais une collection prend
de la place et il faut bien, quand la place vient à manquer,
choisir les BD qui viennent s’y loger. De plus, il est
beaucoup plus facile de les retrouver en bibliothèque
publique (au contraire d’un grand nombre d’albums
aujourd’hui épuisés comme Liberty de
Franck Miller par exemple).
Pour revenir à nos moutons, j’apprécie beaucoup le travail de Turk et de Groot sur cette transformation de Robin des Bois en Robin dubois. Tout en gardant l’idée d’un Robin volant aux riches pour donner aux pauvres et un Prince Jean vil et fourbe, les deux auteurs ont rendu le shérif fort sympathique. Le pauvre est marié à Cunégonde, laquelle lutte par tous les moyens contre le penchant pour la boisson de son mari. Lequel est entraîné dans cette voie par Robin, quand il ne cherche pas à le dépouiller.
Sans oublier les personnages secondaires rendant la série
attrayante, comme les chevaliers Teutoniques et leurs
difficultés de langage. Ou, pour prendre un exemple
tiré de La ballade des anglais, l’inspecteur
des impôts accompagnant Robin et le shérif dans leur
quête pour délivrer le roi Richard.
En conclusion, La ballade des Anglais raconte, au
contraire de la plupart des albums de la série, une histoire
complète. Pas d’inquiétude cependant, le
principe d’un gag par page est respecté. Et de toute
la série, c’est mon préféré.
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