28 janvier 2007

La ballade des anglais

   Peu d’albums d’humour à base de gags en une page sont présent dans ma bibliothèque. Non que je n’aime pas ce type d’album, mais une collection prend de la place et il faut bien, quand la place vient à manquer, choisir les BD qui viennent s’y loger. De plus, il est beaucoup plus facile de les retrouver en bibliothèque publique (au contraire d’un grand nombre d’albums aujourd’hui épuisés comme Liberty de Franck Miller par exemple).

   Pour revenir à nos moutons, j’apprécie beaucoup le travail de Turk et de Groot sur cette transformation de Robin des Bois en Robin dubois. Tout en gardant l’idée d’un Robin volant aux riches pour donner aux pauvres et un Prince Jean vil et fourbe, les deux auteurs ont rendu le shérif fort sympathique. Le pauvre est marié à Cunégonde, laquelle lutte par tous les moyens contre le penchant pour la boisson de son mari. Lequel est entraîné dans cette voie par Robin, quand il ne cherche pas à le dépouiller.

   Sans oublier les personnages secondaires rendant la série attrayante, comme les chevaliers Teutoniques et leurs difficultés de langage. Ou, pour prendre un exemple tiré de La ballade des anglais, l’inspecteur des impôts accompagnant Robin et le shérif dans leur quête pour délivrer le roi Richard.
   En conclusion, La ballade des Anglais raconte, au contraire de la plupart des albums de la série, une histoire complète. Pas d’inquiétude cependant, le principe d’un gag par page est respecté. Et de toute la série, c’est mon préféré.

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