28 janvier 2007

La ballade des anglais

   Peu d’albums d’humour à base de gags en une page sont présent dans ma bibliothèque. Non que je n’aime pas ce type d’album, mais une collection prend de la place et il faut bien, quand la place vient à manquer, choisir les BD qui viennent s’y loger. De plus, il est beaucoup plus facile de les retrouver en bibliothèque publique (au contraire d’un grand nombre d’albums aujourd’hui épuisés comme Liberty de Franck Miller par exemple).

   Pour revenir à nos moutons, j’apprécie beaucoup le travail de Turk et de Groot sur cette transformation de Robin des Bois en Robin dubois. Tout en gardant l’idée d’un Robin volant aux riches pour donner aux pauvres et un Prince Jean vil et fourbe, les deux auteurs ont rendu le shérif fort sympathique. Le pauvre est marié à Cunégonde, laquelle lutte par tous les moyens contre le penchant pour la boisson de son mari. Lequel est entraîné dans cette voie par Robin, quand il ne cherche pas à le dépouiller.

   Sans oublier les personnages secondaires rendant la série attrayante, comme les chevaliers Teutoniques et leurs difficultés de langage. Ou, pour prendre un exemple tiré de La ballade des anglais, l’inspecteur des impôts accompagnant Robin et le shérif dans leur quête pour délivrer le roi Richard.
   En conclusion, La ballade des Anglais raconte, au contraire de la plupart des albums de la série, une histoire complète. Pas d’inquiétude cependant, le principe d’un gag par page est respecté. Et de toute la série, c’est mon préféré.

9 janvier 2007

Le génie des Alpages

   Quand en 1989 j’ai commencé la collection des bande-dessinées, la série Le génie des Alpages ne comprenait « que » 9 albums. Cette série, aujourd’hui à son 13ème opus Cheptel maudit, reste fidèle à ce vent de folie qui souffle sur les Alpages depuis que F’Murrrrrrr y a posé ses crayons.

   Plusieurs personnages se sont imposés au fil des albums et le premier d’entre eux ne porte pas de nom. Vous aurez beau chercher au long des 13 albums, le Chien n’est jamais nommé. Au contraire des brebis, innombrables, source toujours renouvelée de délires nominatifs. Les autres personnages vont et viennent au fil des albums, avec une omniprésence de Romuald et Athanase.

   F’Murrr attachant une grande importance aux personnages secondaires, amusez vous retrouver le Ministre fou ou le terrible Savon à hélice… Ces variations viennent pimenter les arrière-plans. Il arrive que ces personnages secondaires fassent un passage au premier plan, comme le renard amateur de poules ou les aigles kidnappeurs de brebis dans des planches hilarantes.

   Toutes ces variations sur le même thème font du Génie des alpages une série qui ne laisse pas indifférent. Pour ma part, je suis conquis et attends avec impatience chaque nouvel opus.