Dessinateur et co-scénariste avec Ferri, Manu Larcenet revient avec une nouvelle série: Le sens de la vis. Le format adopté est à l'image de la BD: non conformiste.
C'est avec plaisir que l'on retrouve l'état d'esprit qui apparaît dans la série déjà réalisée par les mêmes auteurs: Le retour à la terre. Et, pour ceux qui en ont eu la chance, un peu de cet humour complètement décalé de l'album Correspondances, composé d'extraits des fax échangés entre Larcenet et Ferry.
Ici, nous suivons les pérégrinations d'un auteur de BD (Demi Lune) et son maitre à dessiner. Le titre de la série s'explique avec le premier album, où l'on apprend toute la sagesse que l'on peut tirer de l'épreuve qu'est le montage d'un meuble Ikéa. Le second tome est plus savoureux encore, avec une quête spirituelle liée au cercle.
De premier abord, le dessin très simple et un format inhabituel peuvent laisser à penser qu'il s'agit d'un simple exercice de style sans saveur. Bien au contraire. Ces albums sont d'une grande richesse, et l'absence de cadre (le format de l'album fait office de case) en rendent la lecture particulière. Au fur et à mesure de la lecture, la quantité de travail fournit pour aboutir à cette oeuvre d'une grande simplicité apparaît peu à peu. Une série à découvrir sans tarder car c'est du grand Larcenet.
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