Au premier abord, le dessin
façon gribouille choque l’œil et ne donne pas
envie de prolonger la lecture. Puis on se lance et l’on
s’aperçoit bien vite que les gribouillis sont des
crayonnés de bonne facture… et que l’histoire
ne saurait être cohérente sans ce trait qui n’en
est pas un.
La base du scénario
est un classique du genre : un pouvoir paternaliste justifie le
couvre-feu par la possibilité de faire une mauvaise
rencontre incarnée en la personne d’un
épouvantail… agent d’état!(!). Et quand
celui-ci est licencié, le voici devenu épouvantail
pointeur. La suite de l’histoire ne pouvant être
dévoilée sans lui faire perdre tout son sel, je ne
peux qu’ajouter qu’il s’agit d’une belle
histoire à la Roméo et Juliette. Surprenant, voir
dérangeant, cet album est un ovni dans une collection, mais
un ovni indispensable.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire