20 octobre 2006

Chroniques de la Lune Noire

   L’avant dernier tome des Chroniques de la Lune Noire vient de paraître. Avis aux amateurs : pas d’inquiétude, cet album ne vient pas renouveler le genre. Le triptyque baston-magie-monstres fonctionne à plein régime à longueur de pages, au point qu’on se croirait chez Soleil(!).

    Soyons honnêtes, cette série ne brille pas par sa finesse. Le scénario étant des plus -hum- crédibles avec un aventurier type Gros Bill qui devient (dans le désordre et j’en oublie) :
    - Expert en art martiaux
    - Seigneur et Maître d’une Succube
    - Archimage en Magie Noire
    - Seigneur de guerre puis Empereur
Tout en étant Maître des Vents…

    C’est beaucoup pour un seul homme (lequel est d’ailleurs demi-elfe). Mais nous sommes dans le monde à Dédé (AD&D ou Advanced Donjon & Dragons pour les néophytes) où les filouteries dans ce genre sont foison (filouteries dénoncées avec humour dans Les aventures de Croc le Bô, éditions Delcourt).

   Selon moi, le meilleur album de la série et le n°5 : La Danse Écarlate. Cet album -chant du cygne de Ledroit- est fortement inspiré par Salamboö de Druillet dont il reprend certaines des planches de la grande bataille. La série a ensuite perdu beaucoup de son intérêt lorsque le relais été passé à Pontet dont le trait n’a pas la même force. Au point que ce 13ème et avant-dernier album ressemble plus à un match de catch entre héros body-buildés façon comics qu’à la dernière (?) bataille d’une série d’Héroïc Fantasy; on continue pourtant à acheter la série, histoire de voir comment cela va se terminer.

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